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29/07/2014

"Drum" de Zola Mazeko

Jeudi 31 juillet au Festival de Montignac, projection et débat autour du film "Drum" de Zola Mazeko. Entrée libre.

Lors de la 19e édition du Fespaco  "Drum" de Zola Mazeko remporte l'Etalon d'or de Yennenga. C'est la première fois que l' Etalon prend la direction de l'Afrique au sud du Sahara. Il faudra désormais compter avec les Sud-africains.

"Drum" est basé sur une histoire vraie qui met en vedette un journaliste d'investigation, Henri Nxumalo, qui enquête dans les années cinquante dans le célèbre quartier de Sophiatown, haut lieu de la résistance culturelle à Johannesburg.  qui enquête sur le travail des Noirs chez les fermiers blancs et le traitement des prisonniers. Ses révélations embarrassent les autorités. Son journal "Drum" est alors menacé.

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Les grandes dates du cinéma africain

Les grandes dates du cinéma africain        

Une page du site de la Fédération africaine de la critique cinématographique    http://www.africine.org/                                            

D'après Clément TAPSOBA Afriques 50 : Singularités d'un cinéma pluriel. (L'Harmattan, 2005)

 

1955 : Tournage à Paris d'Afrique sur Seine, court-métrage réalisé par des étudiants africains de l'IDHEC, sous la direction de Paulin Soumanou Vieyra.

1956 : 19-22 septembre : premier Congrès des écrivains et artistes noirs à Paris

1959 : 24 mars-1er avril : deuxième Congrès des écrivains et artistes noirs à Rome

1962 : Première réalisation de Moustapha Alassane, Niger : Aouré

1963 : Borom Sarret, premier court-métrage de Sembène Ousmane (Sénégal)

1966 : Tahar Cheriaa crée les Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie) :
Grand Prix, Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage
La Noire de..., premier long-métrage africain de fiction de Sembène Ousmane (Sénégal).

1er avril : premier Festival des arts nègres à Dakar : adoption des résolutions du groupe africain de cinéma pour le développement du cinéma africain

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1968 : Le Mandat de Sembène Ousmane, Prix spécial du jury au festival de Venise.

1969 : La Haute-Volta nationalise ses salles de cinéma et subit le boycott des compagnies françaises qui monopolisent la distribution cinématographique dans la région- COMACICO et SECMA

1er-15 février : première Semaine du cinéma africain à Ouagadougou

Premier Festival culturel panafricain d'Alger.

Désiré Ecaré, Med Hondo, Oumarou Ganda terminent leur premier long-métrage.

1970 : Troisièmes Journées cinématographiques de Carthage.
Création de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) à Tunis.
Premier secrétaire Général : Ababacar Samb Makharam
Création par la Haute Volta de la Société nationale de distribution et d'exploitation cinématographique ; création d'un fonds de soutien aux activités cinématographiques.

(1er-15 février) Seconde semaine du cinéma africain de Ouagadougou

1972 : Institutionnalisation du FESPACO, IIIème édition.

Création de l'Étalon de Yennenga décerné pour la première fois, à Oumarou Ganda (Niger) pour le Wazzou Polygame

1973 : IVème FESPACO. Étalon de Yennenga : Les milles et une mains, de Souheil Ben Barka (Maroc)

Réalisation de Touki-Bouki de Djibril Diop Mambety (Sénégal).

1974 : Création du CIDC CIPROFILM dans le cadre de l'OCAM

1975 : Troisième Congrès de la FEPACI à Alger. Promulgation de la Charte du cinéaste africain,

Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar Hamina (Algérie) remporte la Palme d'or du Festival de Cannes.

1976 : 1er-10 février Vème FESPACO : Étalon de Yennenga : Muna Moto (l'enfant de l'autre) de Jean Pierre Dikongue Pipa, Cameroun

Ouverture de l'Institut africain d'éducation cinématographique à Ouagadougou.

1977 Ceddo de Sembene Ousmane

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1978 : Deuxième colloque de Carthage sur : "La production et la distribution des films africains et arabes".

Conférence de Maputo (Mozambique) pour la création d'un marché commun régional de distribution de films.

1979 : 2-10 février VIème FESPACO. Étalon de Yennenga : Baara / le travail de Souleymane Cissé (Mali).

Ouverture de la société de production cinématographique (CINAFRIC) à Ouagadougou

1980 : Le CIDC, premier Consortium Interafricain de Distribution Cinématographique, entre en activité sous la houlette d'Inoussa Ousseini et rachète les circuits de diffusion d'une filiale de la compagnie française UGC, qui monopolisait la distribution cinématographique de la presque totalité de l'Afrique Noire francophone.

1981 : 22 février- 1er mars : VIIème FESPAC0
Étalon de Yennenga : Djeli de Fadika Kramo Lanciné (Côte d'Ivoire)

Création du collectif de cinéastes "L'œil Vert" à Ouagadougou.

Création du CAC (Comité africain de cinéastes) à Niamey.

Premier Festival panafricain de cinéma de Mogadiscio (MOGPAFIS) en Somalie.

1982 : "Manifeste de Niamey" des cinéastes africains sur la distribution et la production de films en Afrique.

1983 : VIIIème FESPACO. Étalon de Yennenga : Finye (Le Vent) de Souleymane Cissé (Mali) déjà Tanit d'Or à Carthage.

Institution du Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA).

1984 : Le bureau parisien du CIDC est africanisé.

1985 : IXème FESPACO. Étalon de Yennenga : Histoire d'une rencontre, de Brahim Tsaki (Algérie)

Institution de thèmes au FESPACO : Cinéma et libération des peuples.

IIIème Congrès de la FEPACI à Ouagadougou dit Congrès de la renaissance. Le siège est établi au Burkina. Gaston Kaboré est élu Secrétaire général.

Inauguration de la Place des cinéastes à Ouagadougou

Wend Kuuni de Gaston Kaboré (Burkina Faso), César du film francophone à Paris

1987 : Xème FESPACO : Cinéma et développement :
Étalon de Yennenga : Sarraounia de Med Hondo (Mauritanie).

Yeelen de Souleymane Cissé, Prix du jury au Festival de Cannes.

Fermeture de l'INAFEC à Ouagadougou.

1989 : XIème FESPACO : Cinéma et développement. Étalon de Yennenga : Héritage Africa, de Kwah Ansah paintsil (Ghana).

IVe Congrès de la FEPACI. Hommage aux pionniers disparus.

1990 : Tilaï d'Idrissa Ouédraogo (Burkina Faso) Prix du jury au Festival de Cannes.

Première édition des rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK)

1991 : XIIème FESPACO : Cinéma et environnement. Étalon de Yennenga : Tilai, d'Idrissa Ouédraogo (Burkina Faso).

Création de l'Union panafricaine des femmes de l'image (UPAFI)

Lancement du numéro zéro de la Revue panafricaine de cinéma et de la télévision

Écrans d'Afrique par la FEPACI et le COE.

1992 : Hyènes de Djibril Diop Mambety en compétition officielle à Cannes

1993 : XIIIème FESPACO : Cinéma et libertés. Étalon de Yennenga : Au nom du Christ, de Roger Gnoan M'bala (Côte d'Ivoire).

Vème Congrès de la FEPACI. Production du film Sankofa de Hailé Gerima (Éthiopie).
Première édition du Southern African Film festival (HARARE) : Zimbabwe.

IIIème Festival panafricain du cinéma.

1995 : XIVème FESPACO : Cinéma et histoire. Étalon de Yennenga : Guimba de Cheick Omar Sissoko (Mali)

L'Afrique célèbre le centenaire du cinéma ; publication de l'ouvrage "l'Afrique et le centenaire du cinéma" (FEPACI - Présence africaine).

Lancement de la fondation FESPACO

Inauguration de la cinémathèque africaine de Ouagadougou

1996 : Création de l'UCECAO (Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et d'audiovisuel) à Bamako présidée par Souleymane Cissé.

1997 : XVème FESPACO : Cinéma, enfance et jeunesse. Étalon de Yennenga : Buud Yam, de Gaston Kaboré (Burkina Faso).

VIème congrès de la FEPACI

1998 : Création de la GUILDE à Paris

1999 : XVIème FESPACO : Cinéma et circuits de diffusion en Afrique
La manifestation célèbre son trentième anniversaire. Étalon de Yennenga : Pièces d'identité, de Ngangura Mweze (RD Congo).

2000 : Ouverture du Programme de relance de la formation aux métiers de l'image et du son (PROFIS) à Ouagadougou, destiné à devenir l'Institut régional de l'image et du son (IRIS) en 2005

2001 : XVIIème FESPACO : Cinéma et nouvelles technologies.
Étalon de Yennenga : Ali Zaoua, de Naabil Ayouch (Maroc)

Création de l'Association des Auteurs, Réalisateurs et Producteurs africains (ARPA) à Ouagadougou. Délégué général : Idrissa Ouedraogo.

2003 : XVIIIème FESPACO : Le comédien dans la création et la production du film africain.
Étalon de Yennenga : Heremakono d'Abderramane Sissako (Mauritanie)

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Inauguration du complexe de formation Imagine à Ouagadougou par Gaston Kaboré

2005 : XIXème FESPACO : Formation et enjeux de la professionnalisation
Le FESPACO célèbre le cinquantenaire du cinéma d'Afrique noire.
Hommage à Paulin Soumanou Vieyra et aux pionniers.
Nouvelle dénomination des prix du FESPACO et leur élargissement
Institution de l'Étalon d'or de Yennenga ; du Poulain d'or, etc.

Étalon d'or de Yennenga : Drum de Zola Mazeko (Afrique du Sud).

Besouro

Mercredi 30 juillet, à 16h30 Projection du film « Besuro »  de Joao Tikhomiroff, au cinéma Le Vox à Montignac.

L'histoire d'un jeune homme surnommé Besouro, traduisez "scarabée" (en portugais), qui lutte contre la société raciste brésilienne de 1924 grâce à la capoeira. Mais BESOURO est aussi un premier film avec le premier super héros brésilien dans le premier film de "kung fu capoeira" du monde !
"Besouro" est le terme brésilien pour "coléoptère" (scarabée). Besouro était aussi le nom de l'un des plus fameux danseurs du Brésil. Besouro Mangangá - ainsi s'appelait le légendaire capoeiriste Manuel Henrique Pereira (1897-1924). Le film raconte l'histoire de sa vie.



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La capoeira est un art brésilien entre la danse et la lutte que les esclaves africains importèrent au Brésil. Comme ils n'avaient pas le droit de porter des armes, ils cultivèrent cette forme d'art martial musical. Pour Manuel Henrique Pereira, orphelin de bonne heure, la capoeira allait ouvrir la voie de la célébrité. Il trouve un excellent professeur en la personne de Mestre Alipio, l'un des grands maîtres de la capoeira, qui lui inculque les vertus essentielles de la danse : faculté de concentration, sens de l'équité et volonté de libérer la population noire du Brésil de l'esclavage structurel où elle vit encore au début des années 1920.
Tout en étant un héros, Besouro est aussi un homme de passion. Dinorá, son amour de jeunesse, devient l'amour de sa vie même si sa fin est tragique. En effet, l'amour fait aussi partie des combats auxquels Besouro ne se soustrait jamais. Il paraît que les coléoptères ne peuvent pas voler - mais ils volent. Et tout comme ils défient les lois de la physique, le danseur qui lutte et le lutteur qui danse, qu'ils appellent au Brésil Besouro, est aussi capable de les surmonter.

Film d'action à grand budget, BESOURO retrace l'impressionnante histoire de résistance et de révolte du légendaire Besouro Mangangá, un esclave rebelle du Brésil des années 1920 qui - avec l'aide des orishas (dieux) afro-brésiliens et sa puissante maitrise de l'art martiale de la Capoeira - se battra pour sa dignité d'homme noir et pour la liberté de son peuple.

Un film de João Daniel Tikhomiroff

Brésil, 2010, 1h34 mins, action, en portugais avec sous-titres français