Retour sur les cultures noires: Elza, Les Couilles de l'éléphant, Besouro, Drum.

 

Le  Festival de Montignac 2014 a décidé de consacrer cette année le thème " Cultures Noires ". Charles Conte (de La Ligue de l'Enseignement) anime régulièrement une programmation cinématographique. Cette année, la programmation regroupe quatre films, en collaboration avec la Fédération Africaine de la Critique (Dakar) et Vanuit het Zuiden / Depuis le Sud (association basée à Amsterdam regroupant critiques africains expatriés et collègues européens/américains). Thierno Dia, facilitateur de la Fédération africaine de critique cinématographique FACC et président de Depuis le Sud, nous donne un compte-rendu agrémenté de séquences vidéos sur le site de Images francophones.

Photo extraite de "Le bonheur d'Elsa"  : Bernadette (la réalisatrice et actrice Mariette Monpierre) menaçant sa fille Elza (Stana Roumillac) avec un couteau. Courtesy OverEasy Productions-Soho

"Le bonheur d'Elsa" de Mariette Monpierre

Samedi 2 août  projection du film "Le bonheur d'Elsa" de Mariette Monpierre au cinéma Le Vox sur le Festival de Montignac.

Elza, jeune Guadeloupéenne, vit à Paris avec sa mère. Elle n'a pas connu son père qui a refusé de la reconnaître à sa naissance. A ses 20 ans, Elza célèbre avec sa mère, Bernadette, et sa jeune soeur l'obtention de sa maîtrise de mathématiques. Aussitôt, Elza ruine le bonheur de sa mère en lui annonçant qu'elle décide de partir en Guadeloupe, à la recherche de son père, mais aussi de ce pays dont elle a entendu parler, mais dont elle ne connaît rien. Sa seule piste est que son père s'appelle monsieur Desiré et qu'il est chef d'entreprise...

Le site de la réalisatrice Mariette Monpierre:

http://mariettemonpierre.com/mariettemonpierre/Home.html

"Les couilles de l'éléphant" d'Henri Bididi

Vendredi 31 juillet projection du film "Les couilles de l'éléphant" de" Henri-Joseph Koumba Bididi au cinéma Le Vox sur le Festival de Montignac.

Alevina, vieux routard de la politique et grand amateur de femmes, est subitement frappé d'impuissance alors qu'il est en pleine campagne électorale. Excédée par ses frasques, sa femme va consulter un marabout. Ce handicap l'obsède au point qu'il n'a de cesse de se prouver sa virilité, au grand dam de son état-major politique qui épuise stratégies et artifices pour sauver la situation. Mais avec le vent de démocratisation qui souffle sur le pays, l'attitude d'Alevina tentant de séduire Wissi, une jeune femme convoitée par son chauffeur, ne fait qu'envenimer la colère des populations qui aspirent au changement...

Un film de Henri-Joseph KOUMBA BIDIDI  Gabon,  1h40

Henri Joseph KOUMBA BIDIDI est né à Omboué au Gabon le 15 Juillet 1957.

Il obtient son diplôme d'études supérieures d'enseignement cinématographiques à l' E.S.E.C en France.

Henri Joseph Koumba Bididi se consacre à la production télévisée, signant notamment des documentaires, comme À l'aube du quatrième jour.

Après avoir été chargé du casting sur le film Équateur de Serge Gainsbourg, il signe en 1986 le court métrage Le singe fou, qui remporte le prix de la première oeuvre et le prix de la critique des journalistes arabes au festival de Carthage ainsi que le grand prix du court métrage au Fespaco.

De 1988 à 1991, Henri Joseph Koumba Bididi occupe la fonction de directeur de l'unité régionale de radiodiffusion et télédiffusion du Haut-Ogoué.

Puis, de 1991 à 1994, il est promu nouveau directeur général adjoint de la Radiodiffusion Télévision Gabonaise (RTG).

Poursuivant ses activités de réalisateur pour la télévision mais aussi de producteur, il signe en 2000 son premier long métrage, Les couilles de l'éléphant, qui a fait l'ouverture du 17ème festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, au Burkina faso, remportant à cette occasion le prix de la meilleure musique (Wasis Diop, compositeur).
Henri Joseph KOUMBA-BIDIDI est un cinéaste qui s'intéresse beaucoup à la production audiovisuelle de son pays. Aussi a-t-il produit, écrit ou réalisé plusieurs documents pour la télévision.