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04/08/2015

Retour sur le repas gastronomique des Français

Vendredi dernier, le 30 juillet, la guinguette du Festival de Montignac proposait son traditionnel sanglier. Chaque année la soirée du vendredi est une soirée « gauloise » avec quelques cent convives. Mais vendredi dernier… ce fut le chef d’œuvre ! De l’apéritif au digestif en passant par toutes les étapes du désormais fameux repas gastronomique des Français. Fameux car l’Unesco l’a récemment intégré dans la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Avec une définition officielle : « Le repas gastronomique des Français  est une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes, tels que naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles. Il s’agit d’un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l’art du « bien manger » et du « bien boire ». Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature… Des personnes reconnues comme étant des gastronomes, qui possèdent une connaissance approfondie de la tradition et en préservent la mémoire, veillent à la pratique vivante des rites et contribuent ainsi à leur transmission orale et/ou écrite, aux jeunes générations en particulier. Le repas gastronomique resserre le cercle familial et amical et, plus généralement, renforce les liens sociaux ».

 

Le Festival de Montignac se déroule dans le Périgord. Faut-il ajouter un commentaire à son engagement pour la défense et l’illustration du bien manger ? Le Festival de Montignac se reconnaît dans les grandes valeurs portées par l’Unesco. Et nous fêtons les dix ans de la Convention internationale sur la diversité culturelle. Nous retrouvons dans ce texte l’inspiration humaniste profonde qui anime le Festival…

 

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 L'équipe de bénévoles de la guiguette

31/07/2015

Rencontres avec le peuple tibétain à Montignac

Tout  au long du Festival le Tibet est à l'honneur. Le Tibetan Institute of Performing Arts (TIPA) représente brillamment les arts et traditions populaires du peuple tibétain. Cet Institut tibétain des arts du spectacle a été fondé en 1959 à l'instigation du 14e Dalaï-lama aussitôt après qu'il se soit exilé à  Dharamsala en Inde. On retrouvera tous les spectacles du TIPA sur le site du Festival de Montignac

 

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Samedi 10h30 Documentaire et conférence 

Samedi matin, c'est l'association France-Tibet, représentée par sa présidente Marcelle Roux, qui nous accueille à l'auditorium du conservatoire, au-dessus de l'Office du tourisme. "Sontsa, jeunes pousses tibétaines", un film documentaire sera diffusé en introduction. La réalisatrice Christiane Ballan sera présente. Ce film a été tourné en 2005 dans les camps de réfugiés tibétains à Kathmandu et Dharamsala pour essayer de comprendre pourquoi les tibétains fuient leur pays au risque de perdre leur vie en traversant l'Himalaya. Par ailleurs le film retrace le périple et les questionnements de deux avocats de l'association Ensemble contre la peine de mort ECPM, accompagnés de Marcelle Roux, partis en mission pour enquêter sur le cas du lama Tenzin Deleck Rinpoche qui devait être exécuté en janvier 2005. Nous avons recueillis de nombreux témoignages : de jeunes adolescentes parties sans leurs parents, un jeune moine à la recherche des grands maîtres en exil, un père résistant dont le fils a disparu, un prisonnier politique ayant subi d'atroces tortures etc...Ce film n'a pu être monté qu'en juin-juillet 2015 c'est donc sa première sortie.

 

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 Une famille tibétaine réfugiée

 

Samedi 16 heures. Ciné-débat autour du film Sept ans au Tibet

Ce film très connu de Jean-Jacques Annaud a été réalisé en 1997. Sa source est le livre de l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer "Sept ans d'aventures au Tibet". Il donne sa version du séjour mouvementé qu'il a effectué dans ce pays de 1944 à 1951. L'interprétation du rôle principal par Brad Pitt a marqué. Le film, romancé, reste objet de débat. Mais c'est surtout la situation du peuple tibétain qui sera au coeur des échanges avec Marcelle Roux et Christiane Ballan. 

 

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Le cochon de Gaza

Il fallait bien une coproduction belgo-germano-française pour s’aventurer à traiter de la colonisation de la Palestine sur le mode tragi-comique. Et que le réalisateur soit étranger aux parties prenantes de ce conflit. C’est le cas de Sylvain Estibal, réalisateur français qui signait là son premier film en 2011. D’abord journaliste et romancier, il se passionne pour le désert. Curieusement l’idée a surgit en Uruguay où Sylvain Estibal assiste à l’embarquement de milliers de moutons destinés à la fête de l’Aïd au Proche Orient. Il s’en explique dans un entretien.

Le film est construit autour des déboires d’un pêcheur palestinien qui récupère un jour dans ses filets un cochon, animal tabou aussi bien dans le judaïsme que dans l’islam ! De là une série d’aventures et de mésaventures à la fois amusantes et révélatrices de la vie quotidienne d’un pays occupé.

 

Ce film est projeté vendredi 31 juillet à Montignac au cinéma municipal Le Vox dans le cadre du parcours d’éducation populaire qui accompagne le Festival. L’entrée est libre. Un échange suit la projection du film. 

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