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04/08/2018

« Une année record » pour la 38e édition

Article de Frank Delage, publié dans Sud Ouest le 1° août 2018:

À l’heure du bilan du festival Cultures aux cœurs, tous les ans, les organisateurs parlent toujours d’une « belle édition ». Pour la 38e, c’est carrément « une très belle année ! ». Le président du festival, Bernard Criner, à la barre depuis la naissance de la manifestation, se réjouit d’un bilan populaire et artistique « magnifique ». Que ce soit du côté de la billetterie, de l’affluence aux rendez-vous gratuits, ou de l’indice de satisfaction artistique, tous les compteurs sont au beau fixe.

Si l’on additionne les entrées aux spectacles payants de la Terrasse de l’amitié à Montignac, aux prestations décentralisées aux Eyzies et à La Chapelle-Aubareil, l’association atteint allègrement les 8 000 entrées. Le grand spectacle final de dimanche soir avec tous les groupes et une création pyrotechnique s’est joué à guichet fermé avec près de 1 300 personnes. Les organisateurs avaient bien ajouté quelques chaises, mais ont été contraints de refuser du monde. À cela, il faut ajouter les prestations gratuites qui ont vraisemblablement attiré 2 500 personnes. Rien que Ville en fête le vendredi soir a réuni plus de 3 000 personnes.

Connivence avec le public

« Depuis une quinzaine d’années que nous avons mis en place un mode de calcul, c’est une année record », décrit le président, tout autant enthousiasmé par le bilan artistique. « Nous n’avons eu que des satisfactions avec des valeurs sûres comme le Brésil, le Costa Rica, le Botswana, la Palestine. Et de jolies surprises avec les trois groupes français. La Savoie a étourdi, estomaqué le public qui ne s’attendait pas à une formation de cette qualité en France. C’était exceptionnel. »

La Palestine aura marqué cette édition. « Il y avait de la connivence avec le public, cela s’est senti dans les applaudissements, les encouragements qui allaient au-delà de la qualité artistique. » L’association place aussi le gros succès de la soirée dans le partenariat avec le festival du Périgord noir et la venue des sœurs Berthollet. « Une grande réussite » qui conforte le festival à poursuivre dans cette voie de l’ouverture aux autres arts et manifestations, toujours avec le Festival du Périgord noir, pourquoi pas Mimos.

Populaire et culturel

Les moines de Shaolin ont également fait un carton sur scène mais aussi à leur démonstration en entrée libre de kung-fu, au gymnase de Montignac, qui a réuni 800 personnes ! Ces professionnels qui étaient en contrat pour une soirée ont fait preuve d’implication en participant gratuitement à d’autres rendez-vous de la semaine.

L’autre satisfaction est l’ouverture à d’autres publics en produisant des troupes dans des maisons de retraite, des centres de loisirs, des campings… « On va vers le public là où il est. C’est de l’éducation populaire : notre conception des choses est d’offrir à tous la possibilité de vivre ce festival. C’est vraiment un grand festival, très populaire, avec une densité culturelle. Nous sommes vraiment très heureux », conclut le président en associant les 300 bénévoles qui œuvrent à l’année à la réussite de cette manifestation.

Montignac 2018 PHOTO J.-L. KOKEL.jpg

Photo J.-L. KOKEL, illustrant l'article de Frank Delage.