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15/04/2012

La première décennie (1981-1990)

L’année 1990 est un tournant. En dix ans de Festival, Montignac avait déjà accueilli cent groupes de 56 pays différents soit 3.500 folkloristes et musiciens. La grande scène est installée sur la Vézère. Une exposition « Visages du monde » offre une trentaine de photos posters reprises sous forme de cartes postales. Quelques usages se sont instaurés. Les membres des groupes étaient accueillis au collège où existait alors une piscine.  Le grand jeu consistait bien évidemment à pousser ses compagnons dans le bassin,  sauf en cas de port d’un costume. C’est sacré ! Qui plus est,  le président Bernard Criner avait placé cette édition sous l’appel « Faisons, de ce dixième anniversaire une fête de l’amour et de la paix ».  

Le Festival salue à sa manière les changements intervenus en Europe de l’Est en accueillant des groupes bulgare (maison des jeunes et de la culture de Tcherven Briag) et polonais (Pilsko).  Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, confirme son parrainage (il durera de 1989 à 1992). Il est présent à l’inauguration du Pont de la Paix sur la Vézère. L’invité d’honneur est Zoltàn Veres, né à Brasov en Roumanie. Ce talentueux violoniste avait participé au Festival de 1983 avec le groupe « Romanasul » (venu de l’Institut polytechnique de  Cluj, la plus grande ville de Transylvanie). Lors du  retour,  il s’éclipse à l’approche de la frontière franco-italienne. Inscrit par la suite au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il en sort avec le premier prix en 1986. Il retrouve le groupe Romanasul, un des plus fidèles du Festival, lors de cette dixième édition.

 

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