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15/04/2012

La troisième décennie (2001-2010)

L’année 2010 est celle du rapprochement des cultures. Il s’agit d’une initiative de l’UNESCO dans laquelle le Festival de Montignac s’investit totalement. Sa troisième décennie d’activités l’a démontré en s’ouvrant sur « L’auberge des origines » (Paccari Tambo, dans une langue indienne du Pérou). Cette affirmation d’identité culturelle est heureusement complétée l’année suivante avec le grand thème « Nous sommes tous frères » (Nanaa Lai’te, dans une langue indienne du Mexique).  Cette affirmation de soi complémentaire de la reconnaissance de l’autre est au cœur du Festival. Une phrase souvent reprise d’Aimé Césaire l’exprime parfaitement « Il y a deux manières de se perdre : par ségrégation, murés dans le particulier, ou par dilution dans l’universel ».  


Cette défense et promotion des cultures par les danses et musiques reste une constante avec les éditions 2003 « Ingoma » (« tambour sacré» en langage Kirundi); 2004 « Kalibandjo Cabriole » (cul par-dessus tête, en créole)  un bouquet caraïbe, région souvent présente au Festival ;  2005 « What a wonderful word ! » hommage au grand Ray Charles ; 2006 « Un solo sol », phrase en espagnol dont le sens profond est « le soleil brille pour tous »; 2007 « Boi Bumba » (fête du roi des bœufs au Brésil) ; 2008 « Taïko » (fascinant spectacle au cœur des tambours japonais) ; 2009 « Red an dour » (l’eau coule, en breton)  construite autour de la légende de la Ville d’Ys. «  Des hommes pareils », en 2010, illustre à la fois, par le choix d’une de ses chansons, le parrainage de Françis Cabrel, et l’investissement du Festival dans le rapprochement des cultures particulièrement soutenu cette année par l’UNESCO.  

 

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